Le carnet de route 2015
Des jours de marche, des semaines de récits de nos souvenirs, à revoir nos photos... Puis, nos équipements de baroudeurs déjà rangés, le mois d'août est arrivé, nous permettant de tourner la page de cette aventure. Alors nous sommes tous deux partis chacun de notre côté pour de belles vacances en famille : Patrice sur la côte Catalane, Hugues dans les Hautes Pyrénées. Voici les photos de nos vacances : ... faut être lucide : ça vire à l'obsession... Tremble GR10, l'aventure ne va pas s'arrêter là !!! to be continued.
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Les GRmen viennent de franchir un nouveau sommet : nous comptons aujourd'hui plus de 2000 visites sur le site !
Un grand merci à toutes celles et ceux qui découvrent ou redécouvrent les récits et les photos de notre aventure 2015... en attendant la suite l'été prochain. Patrice vient de recevoir par mail cette photo envoyée par Pierre, l'un de nos "collègues" de GR !
Ce drapeau est devenu au fil des jours une emblème... Lorsque Patrice l'a brandi au sommet du Pic d'Ayous pour la photo officielle des GRmen (...) au dernier jour de notre périple 2015, on a vu plus bas Pierre et Jean-Christophe sortir immédiatement leurs appareils photo ! Ils nous ont rejoints ensuite pour admirer le paysage (pas le drapeau !) et nous dire au revoir. Nous nous reverrons peut-être l'an prochain. 6h00. La montre sonne le réveil.
Hugues s'habille en s'étirant, puis sort de la tente pour enfiler ses chaussures de marche, dans un parfum de Nok. Patrice, à l'intérieur, plie et range son couchage. Peu de mots échangés. Il sort allumer le réchaud tandis que Hugues range à son tour ses affaires. L'eau bout. Nous prenons le café et les biscuits en évoquant nos sommeils respectifs et le programme de la journée. Vaisselle et toilette sommaires, puis nous plions la tente encore humide. 7h15. Nous sommes prêts. Progressivement, nous sommes entrés dans cette vie simple, naturelle, agréable, immuable... tout comme la météo, forcément au beau fixe ! Pendant de nombreuses semaines, nous nous étions préparés physiquement et mentalement pour cette aventure inconnue, fruit d'attentes immenses et floues... Et depuis Hendaye, treize jours durant, nous avons découvert ces magnifiques paysages, jalonnés de repères tels que l'océan, la Rhune, Iparla, Monhoa, Pic d'Anie, Pic du Midi d'Ossau, qui témoignaient inexorablement de notre lente progression. Nos rencontres avec les habitants, qui nous ont livré leur vision de leur pays. Et puis les GRdistes, qu'on saluait simplement les premiers jours, avant qu'ils deviennent partenaires de voyage, partageant leurs impressions et parfois un verre à l'arrivée. Et puis Patrice l'Ariégeois, sympathique compagnon de route. Et puis le drapeau de Patrice, singulier, accélérait les prises de contact et les blagues chauvines... Il y a 36 heures, un brin nostalgiques, nous empruntions le dernier sentier, nos pas nous menant vers la fin de cette aventure, tandis que nos esprits étaient déjà tournés vers la suite du GR10 et l'été prochain... Une belle parenthèse se referme... Ce site nous a permis de partager cette aventure. La lecture de vos commentaires après chaque étape, dès que le réseau le permettait, était un moment privilégié pour nous. Un grand merci à toutes et à tous ! Treizième... et dernier jour.
Ambiance nostalgique en rangeant les sacs... Alors que les nuages et un troupeau de brebis venaient a notre rencontre, notre retour sur Etsaut s'est transformé en tournée d'adieu : nous avons croisé et salué les GRdistes que nous cotoyions chaque jour (l'Écossais, les Manceaux et la siffleuse de vaches). A l'arrivée, une bonne douche et une bonne bière avant de quitter le GR 10... Arrivés avec un jour d'avance à Etsaut, nous sommes partis en reconnaissance pour l'an prochain... Entrée en matière sur le chemin de la mâture, taillé dans la falaise, face au fort de Portalet. Puis après avoir laissé les sacs dans la cabane où nous allions dormir le soir, nous avons remonté l'immense vallée qui mène au col d'Ayous (incroyable comme ça devient facile sans rien sur le dos !). Nous avons ensuite atteint le pic d'Ayous (2288m) pour découvrir un panorama magnifique !!! Nous avons salué Jean-Pierre... et nous sommes retournés bivouaquer sur la terrasse, en compagnie d'une biche solitaire qui a dîné avec nous.
Dernière nuit en cabane... La tente a bien résisté aux rafales de la nuit ! Nous nous sommes réveillés pour voir le soleil se lever sur les crêtes mais sans succès... Nous avons rejoint Lescun puis grimpé le dur col de Barrancq sous quelques nuages. Arrivés a Borce, nous avons pris 2 bières pour réfléchir a l'endroit du bivouac : bonne idée, le cafetier nous a donné un tuyau (et les bières...). Finalement nous sommes en avance sur nos prévisions et nous allons rester sur ce secteur pour y prendre le bus du retour (déjà !) samedi.
Petit réveil tranquille après la nuit la plus chaude de la quinzaine ! Longue montée vers le col de la Pierre Saint Martin : les fraises des bois de la veille ont été vite digérées. Achat de fromage de brebis au col puis descente dans une station de ski fantôme... Ensuite nous avons traversé des décors incroyables du pas de l'Osque au pas d'Azuns avant de descendre bivouaquer entre une cabane et le torrent, au creux d'un cirque dominé par le Pic d'Anie.
Après avoir tué les derniers moustiques, nous sommes repartis vers Ste Engrace : longue montée au dessus des gorges puis descente interminable et caniculaire (course à l'eau et a l'ombre !). Après 3 jours ensemble, Patrice dit Pitou nous a abandonnés a Ste Engrace (merci pour ta bonne humeur !) et nous avons filé dans le ravin d'Arpidia (maigre en eau) pour le bivouac. Patrice attire toujours les taons...
On ne vous a pas dit ? Depuis 2 jours un deuxième Patrice nous a rejoints (un ours sans béret). Réveillés par l'âne du voisin, nous avons quitté les chalets d'Irati face a une mer de nuages impressionnante. Nous y avons plongé quelques heures et tout s'est dégagé pour le déjeuner. Longue descente sur Logibar où nous avons repris des forces avant l'ultime effort vers la passerelle d'Holzarte (chaque pas est une planche, chaque planche est un pas). Bivouac bien mérité dans les bois !
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